Qu'elles soient géolocalisées ou non, généralistes ou spécialisées sur certains secteurs d'activité, les applications qui permettent de chercher du travail avec son smartphone se multiplient depuis trois ans.
Ce matin-là, vous faites la queue à la boulangerie. Le portable que vous tenez en main se met à vibrer. John, votre « assistant emploi », petit robot orange que vous connaissez depuis deux jours, vous annonce par messagerie instantanée que vous venez de décrocher un job. Vous commencez dès cet après-midi comme « employée polyvalente de restauration » à un kilomètre de chez vous. En une seconde, vous validez l'offre d'une pression de pouce.
Voilà une scène que les plus de 35 ans ne connaissent pas vraiment. Et pour cause. Les applications de recrutement pour mobile, débarquées en France en 2014, séduisent principalement la génération Z, née à partir de 1995, qui a grandi avec un téléphone portable et Internet. Pas un mois sans qu'une nouvelle appli fasse son apparition. Kudoz, Jobaroundme, Extracadabra, Mitch, Shapr, etc... « C'est une vraie tendance. Il y en a désormais des centaines et, grâce à la géolocalisation, c'est souvent assez efficace, assure Jean-Noël Chaintreuil, expert en stratégie et RH. Vous n'y trouverez peut-être pas le job de vos rêves mais ce qui marche surtout, ce sont les applications ciblées sur un secteur professionnel ou un type de candidat en particulier. Car, quand on commence à vouloir toucher tout le monde, on ne touche plus personne », estime-t-il.
Dépassés le CV, la lettre de motivation, la bonne vieille candidature via Pôle emploi ? Pas si sûr. « C'est complémentaire. Ce sont de nouveaux outils, qui, quand ils sont bien faits, permettent de faire gagner du temps à la fois aux candidats et aux directions des ressources humaines qui opèrent une présélection. N'oublions pas que le CV date du XVe siècle. Il était temps d'évoluer ! » raille Jean-Baptiste Piscone, 31 ans, ancien directeur RH qui a lancé sa propre application en juin dernier, Discloz, qui propose des CV vidéo et qui est tournée vers les métiers du luxe et de l'habillement et compte le Bon Marché ou Dior (filiales du groupe LVMH, comme « le Parisien » - « Aujourd'hui en France ») parmi ses annonceurs....
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