La marque à la pomme dévoile ce mercredi soir la nouvelle génération de son smartphone et sans doute de sa montre connectée, à un moment crucial de son histoire.
Grosse pression sur les épaules de Tim Cook : le successeur de Steve Jobs (mort il y a près de cinq ans) a l’obligation d’impressionner le monde entier, des consommateurs aux journalistes et blogueurs influents jusqu’aux investisseurs, en dévoilant ce mercredi ce qui devrait être le nouvel iPhone 7.
L’invitation d’Apple donne juste rendez-vous le 7 septembre, la « keynote » a lieu à 10 heures à San Francisco (19 heures de Paris). Walt Mossberg, un des journalistes vétérans de la tech, ex du Wall Street Journal et fondateur du site Recode, résumait il y a quelques mois :
« L’iPhone 7 a intérêt à être spectaculaire ».
Un milliard d’exemplaires vendus
Si la marque peut toujours compter sur une communauté d’Applemaniacs tombant systématiquement en pâmoison, les conférences Apple ne sont plus les événements faisant vibrer la planète comme il y a quelques années, s’invitant en ouverture des JT et sur les manchettes des grands journaux.
Pourtant, l’enjeu de celle-ci est de taille, à cause du phénomène d’« iPhone fatigue » comme disent les experts anglo-saxons : la lassitude des consommateurs à l’égard de ce smartphone qui a vraiment révolutionné la téléphonie mobile en 2007 et s’est vendu à un milliard d’exemplaires, mais peine à se réinventer à l’aube de ses 10 ans.
L’iPhone reste le produit qui rapporte le plus en chiffre d’affaires et en rentabilité à Apple, mais ses ventes sont en baisse depuis deux trimestres de suite, au point de peser sur l’ensemble des résultats du géant de l’électronique. Et sa part de marché s’est érodée ces derniers mois, tombant sous les 12% à la fin juin, à dix points d’écart du leader mondial, Samsung.
Mais ça, c’était avant la tempête du Samsung Galaxy Note 7 qui fond ou explose en se rechargeant : la sortie complètement ratée du dernier modèle, pourtant très attendu, de son grand rival sud-coréen, qui a dû en suspendre la vente et organiser l’un des plus grands rappels de produits de l’histoire du secteur.
Les déçus de Samsung iront-ils jusqu’à quitter l’univers d’Android pour rejoindre celui d’Apple ? Les nouveautés, esthétiques et technologiques, seront-elles assez innovantes pour décider les consommateurs à casser leur tirelire ? On fait le point sur les rumeurs qui circulent sur l’iPhone 7 et la keynote d’Apple.
Pas de révolution du design, mais du noir laqué
Spectaculaire, l’iPhone 7 ne le sera sans doute pas de l’extérieur. Cela semble acquis : en termes de design, il devrait beaucoup ressembler à ses prédécesseurs de neuvième génération, les 6s et 6s Plus dévoilés le 9 septembre 2015 (le tout dernier sorti, le SE, est dans la même veine, en un peu plus petit et plus abordable). Peut-être en un peu plus fin.
La refonte complète serait pour les 10 ans de l’appareil, l’an prochain. Seule différence : les lignes plus claires au dos de l’appareil (qui recouvrent les antennes du téléphone) devraient disparaître.
En termes de format, l’iPhone 7 ou plutôt les iPhone 7 ne changeront pas non plus par rapport à la génération 6s : un écran de 4,7 ou 5,5 pouces respectivement pour le 7 et le 7 Plus. Certains parlent d’une troisième version, un iPhone 7 Pro, de la même taille que le Plus mais avec un double capteur photo à l’arrière.
Y aura-t-il de nouveaux coloris de la coque, pour sortir de l’argent, gris, or, rosé, vers des teintes moins bling, plus sobres et plus au goût d’un public masculin (bleu, vert, rouge) ? On parle plutôt d’un noir laqué « piano » et d’un noir profond mat qui remplaceraient le gris.
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