Depuis 18 mois, des policiers surveillent la maison de Marine Le Pen dans la coquette commune de La Celle-Saint-Cloud, dans les Yvelines. Les agents maintiennent leur vigilance, même en l'absence de la présidente du Front national. Et visiblement, ça ne peut plus durer pour ces derniers, comme l'explique ici Le Parisien.
Le préfet a écrit au ministère de l'Intérieur
Le syndicat policier Alliance s'insurge en effet contre cette situation. Il demande qu'on mette un terme à ces gardes. Selon ses membres, cette mission pose plusieurs problèmes. Tout d'abord, elle empêche les fonctionnaires du commissariat de pouvoir bénéficier de meilleurs horaires. De plus, elle tient des agents éloignés du terrain.
Enfin, la question des conditions de travail pour les policiers est également au centre de leur revendication: "Ce travail se fait dans des conditions inadmissibles. Les policiers gardent la maison parfois durant 8 heures de suite sans relève, sans pouvoir aller aux toilettes, dans un véhicule non climatisé. La semaine dernière, avec une température de 45 degrés dans la voiture. Il a fallu intervenir pour qu’il leur soit fourni un véhicule climatisé", pointe Julien Le Cam, secrétaire régional adjoint d'Alliance.
La direction nuance ce dernier propos mais ne prend pas la controverse à la légère pour autant. Le préfet a d'ailleurs écrit au ministère de l'Intérieur pour qu'une solution soit trouvée.