Voici septembre, le mois des bébés. C'est ce que révélait, en 2010, une étude de l'Ined, l'Institut national des études démographiques, remarquée par Futura, et qui montrait un pic de naissances. L'explication ? Beaucoup de conceptions auraient lieu le soir du réveillon...
Petite incohérence entre l'avis des potentiels futurs parents et la réalité des faits : si la majorité des parents souhaiterait voir leur bébé naître au printemps pour qu'il ait le temps de prendre des forces avant l'hiver, le pic des naissances serait en fait situé fin septembre (hausse de 5 à 6 %) selon Arnaud Régnier-Loilier, chercheur à l'Ined, l'Institut national des études démographiques.
Ce pic mis à part, on observe des taux de naissance similaires durant les autres mois de l'année. Pourtant, dans les années 1970-1980, les naissances étaient bien plus volontiers printanières. Les raisons de cette évolution ne sont pas claires mais quelques hypothèses sont avancées.
Seuls 13 % des couples planifient la naissance du bébé
Le premier de l'an favoriserait la conception des bébés, d'autant que la hausse des naissances fin septembre est également observée dans les autres pays d'Europe. Les « accidents » seraient plus fréquents en ce soir de fête mondiale, d'autant que les avortements sont aussi plus nombreux à cette période.
D'autres part, les parents ont de plus en plus de mal à planifier la naissance de leur enfant : l'âge de la procréation est plus élevé, la fertilité diminue et l'arrêt de la contraception ne coïncide donc plus forcément avec le début de la grossesse.
De plus, seuls 13 % des couples essaieraient de planifier la naissance du bébé. C'est par exemple le cas des enseignants, qui veulent faire coïncider la date de naissance avec le début de l'été, pour cumuler le congé de maternité et les vacances scolaires.
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