En mars dernier, Beko annonçait fièrement le lancement de sa toute première cafetière automatique avec broyeur lancée au prix très compétitif de 425 €. Elle est enfin arrivée dans notre laboratoire de test, l'occasion de nous familiariser avec son panneau de commande quelque peu déroutant...

Loin des onéreuses machines automatiques avec broyeur les plus élaborées du marché, la Beko CEG7425B se démarque par son positionnement tarifaire : 425 €, pour rappel. Forcément, cela ne va pas sans diverses conséquences, et la première d'entre elles n'est autre que l'absence d'écran LCD. Bien souvent, un tel écran facilite la préparation et la personnalisation des boissons — à condition qu'il soit bien pensé, évidemment.

Dès les premiers tests et les premières manipulations, la complexité du panneau de commande nous a quelque peu déroutés : autant de touches et d'icônes qui s'allument et s'éteignent selon que l'on appuie ici ou là. Notre premier réflexe : nous jeter sur le manuel d'utilisation.

 

Les icônes sont difficilement identifiables : on décèle au départ mal la différence entre celles qui représentent la tasse à expresso (40 ml), la tasse à café (120 ml) ou encore la grande tasse à café (190 ml), d'autant que si leur forme varie légèrement (petite tasse, tasse ronde et mug), elles sont tout aussi remplies les unes que les autres. Heureusement, la notice explique assez bien la signification des témoins lumineux et les icônes y sont plus identifiables, mais c'est bien le problème : il faut prendre le mode d'emploi.

Plus loin dans le manuel, il est indiqué que la rangée de touches située tout en bas du panneau de commande est numérotée. Étonnamment, les touches physiques présentes sur la machine ne le sont pourtant pas. Après lecture succincte, nous devinons que dans le mode d'emploi, les touches sont tout bêtement numérotées dans l'ordre (en comptant implicitement la touche de mise en service, la plus à gauche, comme la n^o 1). Vous vous direz peut-être qu'il n'est pas nécessaire de connaître le numéro de ces touches pour se préparer un café, choisir sa force aromatique, etc., et vous aurez raison. En revanche, dès qu'il s'agit des manipulations liées à la maintenance ou à des réglages un peu spécifiques, elles nous ont causé stupeur et tremblements.