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« La femme en colère se tait toujours, d'abord... On a le temps de passer par tous les états de la terreur... On ne sait par où, ni comment ça va éclater, si ce sera en mots, si ce sera en cris, si ce sera en coups. » Raphaëlle Billetdoux

Louise attendait Paul dans son déshabillé noir, de satin et de dentelle finement travaillée.
Mais ce soir-là, il la fit attendre trop longtemps. Il avait formulé une excuse pour justifier son retard, excuse qui lui avait semblé à elle, tellement peu crédible qu’elle décida de lui faire savoir son mécontentement.

Une fois rentré, elle ne dit rien. Il alla se coucher. Quand elle le vit allongé sur le ventre, nu et prêt déjà à s’endormir, le drap relevé jusque sur les hanches, ne lui prêtant pas d’intérêt, elle se posta agenouillée à son côté, droite, la cravache à la main. Il allait délicatement mais sûrement déguster la punition qu’il méritait. Il l’avait énervée. Elle avait besoin de se calmer.

Elle repoussa le drap laissant apparaître son corps nu qu’elle aimait habituellement admirer, et caresser sans jamais se lasser. Les premiers coups furent donnés sur les fesses, comme un signal de ce qui s’annonçait. Sous le coup de la surprise, Il réagit immédiatement en sursautant et gémissant.
Elle s’approcha de lui et lui susurra à l’oreille de ne pas riposter.

Il ne riposta pas.

Quelques autres claquements distribués laissèrent s’échapper de petits cris l’incitant elle, à ne pas baisser d’intensité, des rougeurs assez marquées apparurent sur sa peau. Cela la fit sourire en silence.
Elle s’arrêta un temps, pour admirer son œuvre, puis y déposa, si doucement, ses lèvres, qu’il sursauta autant que si un nouveau coup venait d’être donné. Ce premier baiser n’était qu’un effleurement.

Alors, elle ouvrit un coffret qu’elle avait posé à côté d’elle, en sortit un collier large, en cuir avec une grosse boucle comme accroche, auquel elle avait auparavant fixé une laisse, pour être sûre que l’infidèle amant ne lui échappe et n’ait en tête que son plaisir à satisfaire.

Il se recroquevilla alors, touché dans son orgueil de mâle, émoustillé aussi sûrement, sans doute, de cette humiliation, laissant apparaître à Louise son gland déjà brillant, qu’elle frôla, avec le bout en caoutchouc de son objet de sévices. Cette queue raidie et bien dressée et déjà luisante, ne manqua pas d’éveiller chez elle une certaine satisfaction.

Le voyant ainsi recroquevillé comme un faible, elle tira sur la laisse afin qu’il se redresse. Ce soir, ce serait lui  son objet de désir. Elle souhaitait qu’il obéisse.
Et qu’il obtienne ce qu’il méritait encore.

La douce punition.

Elle entendait les gémissements de Paul, lui indiquant son plaisir à être dominé ainsi. Ils l’excitèrent également.
Le voyant ainsi à quatre pattes, comme un petit chien à présenter servilement à sa maîtresse son fessier, elle se mit à glisser sa main sous lui et à lui caresser les tétons en les pinçant de temps en temps pour le faire frémir, lui titilla le petit orifice avec l’extrémité caoutchoutée de la cravache, en donnant également de petits coups secs sur ses testicules pendantes. Un râle langoureux continu l’incitait à poursuivre.

Elle posa pourtant son ustensile et porta ses doigts à son intimité de femme. S’apercevant qu’elle-même, n’était pas restée insensible à cette mise en scène, elle lui partagea, en portant ses doigts trempés à ses lèvres soumises qui dégustèrent cette récompense avec délectation. La sensation de cette langue infidèle léchant ses doigts était exquise. Elle lui en donna encore, se ravissant de le voir ainsi la savourer sans être jamais rassasié.

Le jugeant prêt à recevoir le supplice attendu, elle prit un gode, de taille moyenne, de couleur noire, qu’elle avait soigneusement préparé dans le coffret, prit grand plaisir à se l’introduire en elle-même et l’activa au rythme qu’elle estimait être le bon, une petite secousse sur la laisse indiqua à Paul qu’il devait tourner la tête pour la regarder. Elle vit ses yeux posés sur elle, et elle ferma les yeux, un temps, pour ne penser qu’à cette sensation divine qu’elle se procurait elle-même jusqu’à se libérer d’un long soupir de jouissance. Sentir son regard sur elle, l’interdire de la toucher sans son accord, maîtriser son plaisir et le sien, Louise se délectait de cela. Quand ce jouet fut rempli de sa liqueur de femme, elle le retira et l’approcha du petit trou de son amant obéissant.

Il n’apporta aucune opposition à son introduction. Elle s’enfonça en lui doucement guidée par ses gémissements languissants.
Elle activa un mouvement régulier de va et vient lent, régulier puis plus appuyé. Et plus profond.
Son sexe commençait à couler sur le drap.
Voyant l’effet de cette queue factice sur son soumis, elle prit conscience, en même temps, des limites de son corps de femme. Cela la frustra. Elle s’approcha de son oreille, y déposa sa langue, le fit frissonner et susurra : « Tu aimes te faire baiser ? » Il acquiesça.
Elle retira alors délicatement le gode, et le réinséra plus profondément toujours guidée par la langueur de son timbre vocal.

Le plaisir que Louise ressentit à maitriser le plaisir de son amour n’a pas de nom.
D’un coup tiré sur la laisse, il comprit qu’elle souhaitait qu’il se retournât. Il obéit.
Une fois allongé sur le dos, le gode toujours en place en lui, elle reprit les petits mouvements de va et vient avec une intensité plus forte mais toujours contrôlée.
Prêt à exploser à tout moment, il se prit la queue dans les mains, l’offrant ainsi à la bouche de sa maîtresse qui ne se priva pas de venir l’engloutir d’un va et vient identique à celui que son assouvi ressentait déjà de l’intérieur.
Paul ne tint plus longtemps ainsi, elle lui ôta le collier, l’embrassa à pleine bouche. Toujours agenouillée à ses côtés, les jambes légèrement écartées, elle toléra que plusieurs doigts la pénètrent activement, intensément, et elle s’abandonna sans réticence, sans retenue, se sentant couler abondamment. Elle redescendit sur sa queue, et les lèvres de la belle reçurent enfin la semence qu’elles attendaient.

Ils s’embrassèrent encore, se partageant à pleine bouche, ce nectar qu’il lui avait offert. Leurs corps étaient à l’unisson, dans un lâcher prise fusionnel, total, d’un homme et d’une femme faits pour se donner du plaisir, avec force et passion.

Ils restèrent longtemps ainsi figés, au temps suspendus. Et quand les yeux se rouvrirent, ils se sourirent. Mais cette punition, eût-elle suffi à calmer la rage, si modérée fût-elle, de la femme en colère ?

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