FNAC La Déraison broché Roman de Agnès Martin-Lugand
La Déraison broché Roman de Agnès Martin-Lugand prix Livres FNAC 19.95 € TTC - La Déraison : le nouveau roman d'Agnès Martin-Lugand. Un roman envoûtant Nathalie Iris, présidente du Prix des Libraires. Comprendrait-elle la déraison, le Grandiose destructeur que j'avais vécu et qui m'avait changée à jamais ? Une femme aux portes de la mort. Un homme incapable d'en finir avec la vie. Leurs deux voix s'élèvent tour à tour pour nous confier leur histoire, leurs maux, leurs démons, et plus que tout l'amour fou. Un amour qui inspire, réunit et sauve autant qu'il a pu détruire et séparer.
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Avant-propos d’Agnès Martin-Lugand
Le dixième roman… Anodin ? Cap symbolique ? Bilan ? Tournant ? Doit-il avoir une signification particulière ? Devais-je en tant qu’auteur lui en accorder une ? Quelle histoire allait s’emparer de moi à cette occasion ? Quels personnages m’accompagneraient pour ce passage ?
Au cours de ces dix années d’écriture, j’ai mûri, j’ai vieilli, j’ai vécu de grands bonheurs, traversé des épreuves, comme tout un chacun. Chaque roman représente un nouveau défi littéraire, mais aussi une année de ma vie. Mes héroïnes m’ont permis d’avancer, de cheminer personnellement. Elles possèdent toutes un morceau de moi. Et elles m’ont toutes laissé une empreinte. Une empreinte indélébile. Elles m’ont fait réfléchir à la femme que je suis.
Sans que j’y sois préparée, et pourtant sans que j’en sois surprise, comme si, finalement, j’étais prête, comme si chacun de mes précédents romans m’y avait conduite, La Déraison m’a mise face à moi-même, face à mes conflits intérieurs, mes obsessions. La Mort. La Perte. L’Amour. La Passion. Le Moi.
J’ai voulu La Déraison sobre, pudique, dénuée d’artifice. Pensée et écrite dans une économie de mots, une quête, presque une obsession du mot juste. Il me fallait saisir l’essentiel et rien que l’essentiel. Délaissant volontairement le factuel, j’ai plongé au cœur du psychisme de mes personnages, pour toucher à leur intime. La Déraison possède ce clair-obscur qui fait partie de moi, qui m’est indispensable. La Déraison est empreinte d’une violence rentrée, enfermée à l’intérieur d’elle-même, mais de lumière aussi. La Déraison ne craint pas de parler de ce qui fait peur, la Mort, et de ce qui attire, l’Amour. Plus Madeleine et Joshua s’incarnaient, plus ils prenaient vie et possession de moi, plus je saisissais l’absolue nécessité de dire la beauté dans la mort et la folie d’amour.
La Déraison est mon roman le plus personnel, le plus viscéral, celui qui me ressemble le plus, celui à travers lequel mon inconscient s’est le plus livré. À celui qui ne me connaîtrait pas, et souhaiterait découvrir qui je suis, je lui glisserais de lire La Déraison…