Au lendemain de l’élection du leader d’extrême droite brésilien, Jair Bolsonaro, les politiques français expriment leurs craintes face à la montée de « l’ombre brune ».
La République en marche (LRM) et les partis de gauche s’alarmaient lundi 29 octobre au matin de l’arrivée au pouvoir du leader d’extrême droite brésilien, Jair Bolsonaro, élu la veille. Celui-ci est le premier président d’extrême droite au Brésil, plus de trente ans après la fin de la dictature.
« Aucune démocratie n’est à l’abri »,
A gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure,
Benoit Hamon, fondateur du mouvement Génération.s,
« Il faut s’y opposer, y résister. Les digues sont fragiles. La gauche ne peut plus être fragile sur ses valeurs, sur ses principes. C’est le cas ici sur la question de l’accueil des migrants notamment. »
« Ombre brune »
Pour Eric Coquerel, député La France insoumise, « après avoir éliminé Lula en utilisant une pseudo-justice, le néo-libéralisme a préféré Hitler au Front populaire ».
Le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts, David Cormand, s’est quant à lui inquiété de « l’ombre brune (qui) s’étend encore ». « Face à elle, le libéralisme et les nationaux-populistes ne sont pas des remparts mais des tremplins. Pour répondre au côté obscur, plus que jamais, le vert est la couleur de l’espoir », a-t-il plaidé.
A l’extrême droite, Marine Le Pen