Les valeurs financières américaines s’envolent depuis la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle. Le secteur bancaire en France profite du mouvement et s’affiche en hausse ce matin en dépit de la démission de Matteo Renzi en Italie.
Wall Street a fait une petite pause en fin de semaine dernière. Mais le Dow Jones, l’emblématique indice de la Bourse de New York s’est désormais confortablement installé au-dessus des 19000 points, un sommet inconnu avant l’élection surprise de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Le Standard & Poor’s 500, l’indice de référence des gérants de portefeuille, jugé plus représentatif de l’économie américaine est également à des sommets historiques. La bonne santé de Wall Street doit beaucoup au secteur bancaire. Les banques européennes et singulièrement les banques françaises profitent du mouvement et s’affichent en hausse ce matin en dépit de la victoire du non au référendum en Italie et de la démission de Matteo Renzi, le chef du gouvernement italien.
Les banques sont les grandes gagnantes du rally boursier qui a suivi le scrutin présidentiel. L’indice Standard & Poor’s du secteur financier américain a fait un bond de plus de 13% depuis la clôture du 8 novembre.
Si on ne prend en compte que les seules banques, elles font en moyenne un bond de plus de 17%. Les plus petits établissements regroupés l’indice S&P 600 banques s’envolent même de plus de 20% .
Carré magique
Les banques et plus encore celles de petite taille devraient être largement gagnantes si Donald Trump tient ses promesses en matière de réglementation du secteur bancaire et de fiscalité des entreprises.
Elles bénéficient d’un véritable carré magique de conditions favorables. La formidable hausse des taux est une excellente nouvelle pour les banques qui étaient étranglées par la faiblesse du loyer de l’argent. D’autant que le mouvement n’est peut-être pas terminé. Plus de 90% des analystes sont convaincus que la puissante Fed va relever ses (...) Lire la suite sur Figaro.fr