Selon plusieurs médias, une femme a porté plainte contre le comédien et metteur en scène de théâtre, Philippe Caubère, pour "viol". Une enquête préliminaire a été ouverte le 16 avril par le parquet de Paris, selon les informations du "Point" et du "Parisien".
Selon "le Parisien", la femme, une Toulousaine de 43 ans, rencontre Philippe Caubère en février 2010 à Béziers lors d'une représentation du comédien qu'elle admirait. Selon la plainte, que s'est procurée le quotidien, elle et Philippe Caubère boivent un verre dans l'enceinte du théâtre à l'issue de la pièce. Ils échangent alors leurs numéros de téléphone.
A la suite de cette rencontre, Philippe Caubère lui envoie de nombreux SMS d'ordre professionnel dans un premier temps - la femme se destine alors à une carrière de dramaturge - puis de plus en plus personnel.
Ils se retrouvent quelques semaines plus tard à Paris où le comédien se produit. Après la représentation, Philippe Caubère invite la femme à boire un verre chez lui à Saint-Mandé, banlieue limitrophe de la capitale. C'est là, dans une pièce entièrement dédiée "aux plaisirs sexuels, avec de nombreux masques [...] et toute sorte d'instruments" qu'il l'agresse une première fois, tentant de l'embrasser. Selon le récit de la plainte, elle tente de l'esquiver. Ce soir-là, il n'y a eu aucun rapport sexuel entre eux.
Malgré plusieurs messages, des pressions psychologiques -"Tu deviens une pute, j'ai des infos", lui écrira-t-il un jour -, la Toulousaine se dit "sous emprise", "complètement soumise", en "état de stress permanent", "aliénée" et "dépendante".
Coups de poing
En mars 2010, ils se retrouvent de nouveau, à Béziers où il joue. Elle accepte de dîner avec lui et sa troupe, dans un restaurant, après sa représentation. Elle le suit, à la fin de la soirée, dans sa chambre d'hôtel. Selon elle, il était ivre et surexcité. "Il va alors se jeter sur elle avec violence", écrit "le Parisien" qui poursuit :
Le comédien la frappe au visage avec le poing puis tente de l’étrangler en hurlant 'Maman, maman'. Il l'aurait traînée ensuite par les cheveux avant de la contraindre à une fellation. Puis l'aurait violée et humiliée.Après l'avoir quitté et être retournée chez elle à Toulouse, elle reçoit plusieurs SMS du comédien auxquels elle ne répond pas.
Décidée à porter plainte, elle en informe Philippe Caubère qui lui dit :
Je ne comprends pas pourquoi tu me fais du chantage, je connais du monde, il va t'arriver des bricoles."Je n'ai jamais violé ni frappé personne"
Contacté ce matin par RTL, le comédien rejette fermement les accusations. "C’est évidemment faux, je suis consterné, horrifié [...]. J'ai eu une relation sexuelle et amoureuse, j'ai des mails qui le prouvent et que j'ai gardés."
"Mais je n'ai jamais violé ni frappé personne. Je ne sais pas faire. C'est comme si on m'accusait de meurtre", poursuit Philippe Caubère.
Joint de son côté par "le Parisien", l'avocate de Philippe Caubère "conteste avec la plus grande énergie les accusations de viol" et affirme que son client "reconnaît une relation consentie avec cette femme comme il en a eu beaucoup d'autres".
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