Dans le viseur du gouvernement, des sites comme celui-là, d'apparence banale. Il y a même un numéro Vert, avec un seul but : dissuader les femmes enceintes d'avorter. Au téléphone, voilà ce qu'elles peuvent entendre : "Il y a beaucoup de femmes qui regrettent leur geste, qui pleurent leur bébé et qui n'arrivent pas à s'en remettre." Désinformation, intox, au planning familial, on dénonce depuis longtemps ces méthodes.
Liberté d'expression
Ces sites pratiquent un délit d'entrave à l'IVG. La proposition de loi vise à les pénaliser, voire à les fermer, pour garantir que les femmes choisissent davantage d'avorter en toute liberté. Pour les milieux catholiques, c'est un nouveau combat qui s'annonce. Dans cette lettre à François Hollande, la conférence des évêques de France met en avant la liberté d'expression.