Hope Hicks, directrice de la communication et proche conseillère du président américain Donald Trump, a démissionné mercredi, au lendemain de son audition par une commission parlementaire sur l’affaire russe. Elle rejoint une longue liste de collaborateurs ayant quitté leurs fonctions depuis l’entrée du président américain Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier 2017.
Hope Hicks, la communicante
Cette jeune femme de 29 ans avait rejoint très tôt la campagne du magnat de l’immobilier et avait été nommée en septembre directrice de la communication, la quatrième à occuper ce poste depuis l’investiture de Trump.
La date exacte de son départ n’a pas été fixée mais elle devrait intervenir «dans les semaines à venir», selon la porte-parole de l’exécutif, qui a assuré qu’il n’y avait aucun lien avec son audition de la veille devant la Commission du renseignement de la Chambre des représentants.
Rob Porter, le secrétaire
Secrétaire du personnel de la Maison Blanche, il a démissionné début février après avoir été accusé dans la presse par deux ex-femmes de violences conjugales. Il nie ces accusations.
Ces révélations ont déclenché un tumulte à la Maison Blanche car le quadragénaire a pu travailler au plus près de Donald Trump et avoir accès à des informations hautement confidentielles sans avoir eu son accréditation sécurité validée. Hope Hicks, qui entretenait une relation sentimentale avec lui, et le secrétaire général John Kelly ont été particulièrement pris dans la tourmente.
Tom Price, le ministre
Cet orthopédiste de 62 ans a provoqué la colère de Trump en raison de ses déplacements en avions privés, pour un total dépassant les 400 000 dollars, selon le site internet Politico.
Tom Price, qui a démissionné fin septembre, a aussi payé le mécontentement du président sur l’échec de la réforme d’Obamacare, loi emblématique de son prédécesseur démocrate, qu’il a promis d’abroger, sans succès jusqu’ici.
Steve Bannon, le stratège
Le «président Bannon», comme était surnommé ce discret mais très influent conseiller de l’ombre, a joué un rôle crucial dans la dernière ligne droite de la présidentielle remportée par Donald Trump, lorsqu’il a donné un virage résolument populiste à la campagne du milliardaire.
Proche de l’extrême droite, sa cohabitation avec d’autres ténors à la Maison Blanche a tourné à la guerre interne mais, même hors de Pennsylvania Avenue, il a assuré qu’il continuerait à se battre «pour Trump». Il a démissionné le 18 août après 210 jours à la Maison Blanche.