L'analyse de plus de 1,4 milliard d'appareils souligne qu'en 2016 seulement 0,05 % des applications téléchargés depuis le Play Store contenaient du code potentiellement dangereux, contre 0,15 % en 2015. Le taux d'installations de ce genre d'app a d'ailleurs chuté presque partout dans le monde. La fonctionnalité "Verify Apps" quant à elle a scanné plus de 750 millions d'applications cette année, contre 450 millions l'année dernière.
Les mises à jour mensuelles toujours snobées
Mais plus cruciaux encore que ces protections a posteriori, les patchs de sécurité mensuels ont joué un rôle primordial dans la sécurité de la plateforme. En tout, ce sont près de 655 vulnérabilités plus ou moins graves qui ont été colmatées grâce à ce système. Une augmentation de 275 % par rapport à l'année dernière. Malheureusement, tous les constructeurs ne jouent pas dans la même cour quand il s'agit de déployer ces mises à jour critiques. En décembre 2016, par exemple, peu d'appareils pouvaient se targuer de tourner avec au moins les correctifs datant d'octobre 2016. Parmi eux, on trouve notamment : les Google Pixel et Pixel XL, le Motorola Moto Z Droid, l'Oppo A33W, les Nexus 5, 6P, 5X et 6, le OnePlus 3, la famille des Samsung Galaxy S7, l'Asus Zenfone 3, le bq Aquarius M5, le Vivo V3Max, le LGE V20 et le Sony Xperia X Compact.Trouver les Nexus et Pixel dans cette liste ne constitue pas exactement une surprise ; en revanche, le fait qu'aucun mobile BlackBerry n'y figure est plus gênant, puisque le constructeur avait fait de la sécurité de son système un argument de vente. Certes, un système sans faille est utopique, mais prendre les mesures nécessaires pour protéger ses utilisateurs un maximum est déjà un engagement appréciable.
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