Fake news, Russie, Cambridge Analytica... : Facebook au cœur des scandales - Europe1

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Le réseau social doit faire face à de multiples accusations depuis l'élection de Donald Trump et tente, comme il peut, d'y répondre au fur et à mesure.

Les affaires s'accumulent... Depuis un an et demi que Donald Trump a été élu président des Etats-Unis, Facebook doit faire face à de nombreuses mises en cause et à plusieurs enquêtes. Un nouveau cap a été franchi lundi avec l'affaire Cambridge Analytica, du nom de cette société britannique accusée d'avoir récupéré illégalement les données personnelles de 50 millions d'électeurs américains pour leur afficher, ensuite, des messages ciblés. Europe 1 fait le point sur toutes les affaires que Facebook a dû gérer ou doit gérer depuis quelques mois.

  • La diffusion de fausses informations

Le problème : C'est le premier dossier qui est arrivé sur le bureau de Mark Zuckerberg. Immédiatement après l'élection de Donald Trump, plusieurs voix, notamment au sein des équipes du réseau social, se sont élevées pour dénoncer le rôle qu'aurait joué la plateforme dans l'élection du candidat républicain. Au départ nié par Mark Zuckerberg, le rôle de Facebook dans la diffusion de fausses informations s'est finalement précisé. L'algorithme du fil d'actualité - qui était programmé pour mettre en avant les contenus qui font le plus réagir les utilisateurs - favorisait logiquement les fausses informations, réputées pour susciter de vives réactions.

La réponse de Facebook : Le réseau social a modifié en profondeur son algorithme au début du mois de janvier. Il favorise désormais nettement les contenus publiés par les utilisateurs, au détriment de ceux publiés par des médias. Seuls les médias locaux sont encore priorisés. "Nous faisons une série de mise à jour pour afficher une information de meilleure qualité et des informations fiables", écrivait Mark Zuckerberg en janvier dernier pour justifier ces choix.

  • L'achat de publicités par les Russes

Le problème : L'Internet Research Agency, l'organe de propagande en ligne présumé du Kremlin, a acheté des espaces publicitaires sur Facebook durant la campagne présidentielle américaine avec pour objectif de favoriser l'élection de Donald Trump. Facebook n'est cependant pas le seul réseau social concerné. Twitter a également été utilisé par la Russie. Au total, rien que sur Facebook, 29 millions de personnes auraient été directement destinataires de ces publications. Avec les rediffusions, 126 millions d'utilisateurs auraient même été touchés.

La réponse de Facebook : L’identité des annonceurs diffusant des publicités politiques sera désormais mieux vérifiée. Mi-février, Katie Harbath, directrice des programmes politiques de Facebook, a annoncé que des courriers postaux seraient désormais envoyés aux créateurs de ces publicités afin de leur permettre de confirmer leur identité. Toutefois, seules les publicités mentionnant clairement des candidats sont concernées. Les annonces dites "contextuelles" échapperont à ce contrôle.


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