Championne du monde de l'autodénigrement, la France, en proie à la déliquescence de son école, à la repentance coloniale et au danger du multiculturalisme, s’enfonce dans une perte d’identité totale. Son modèle d’intégration est en panne. La raison ? Notre pays est malade de son Histoire. Malade de ne pas la connaître, de ne pas la transmettre, d’être sans cesse tenté de la réécrire pour l’instrumentaliser ; malade, surtout, d’y renoncer par lâcheté et refus de se confronter aux minorités. L’Éducation nationale, dans sa fuite en avant multiculturaliste, multiplie les réformes qui privent nos enfants des repères les plus élémentaires sur l’Histoire de France. Quant aux élites qui nous gouvernent, elles sont prêtes à sacrifier l’amour du drapeau, la Marseillaise et la laïcité sur l’autel du « vivre ensemble »… Extrait de "Désintégration française" de Dimitri Casali, aux éditions JC Lattès (1/2).
Tant de fractures traversent le peuple français que nous sommes pour la plupart d’entre nous dans l’incapacité de définir cette identité difficilement pensable et énonçable, excepté quand nous nous retrouvons loin, très loin de la mère patrie. Chacun peut faire cette expérience que permet un voyage prolongé à l’étranger : notre identité s’affirme tout en se transformant en objet de nostalgie. On prend soudain conscience de certaines réalités qui nous échappent totalement sur le sol national : en France, on a le droit de dire ce que l’on pense, la personne humaine est respectée, l’État tient debout. Il y a peu de pays où la culture et l’art de vivre se sont autant épanouis. Au cours de l’histoire, la France a incarné à de nombreuses reprises l’espérance aux yeux de la terre entière. La foi chrétienne de Saint Louis, l’humanisme de Montaigne, le rationalisme de Descartes, les philosophes des Lumières, les idéaux de la Révolution, la défense de la laïcité, l’engagement de nos écrivains, de Voltaire à Victor Hugo, (...)lire la suite sur Atlantico