Avec l’AR.Drone, Parrot avait porté le mot « drone » à la connaissance du grand public. Le Bebop qui lui a succédé avait innové avec une stabilisation entièrement numérique, qui se distinguait des nacelles mécaniques des concurrents. Une avance technologique que Parrot n’a pas conservée, puisque le Bebop 2 puis le Bebop 2 Power n’ont pas offert de nouveautés majeures. Pendant ce temps, le constructeur DJI s’est installé et domine désormais le marché. Après des difficultés qui ont mené à une restructuration, Parrot a fait table rase du passé pour proposer l’Anafi, son nouveau drone.
Le constructeur a tout de même élaboré cet appareil en tenant compte de l’expérience des Bebop. La stabilisation numérique des images, par exemple, est toujours au rendez-vous. Mais elle est cette fois-ci épaulée par une stabilisation mécanique et un capteur capable de produire des vidéos en 4K. L’Anafi brille par son poids plume : c’est l’une des caméras volantes les plus légères du marché. L’une des plus silencieuses aussi. Ceux qui se baladent en pleine nature apprécieront ces deux caractéristiques.
5 raisons de craquer (ou pas) pour l'Anafi de Parrot
1 - Oui pour son poids plume !
L’Anafi pèse moins de 320 grammes en ordre de vol, c’est-à-dire avec ses hélices et sa batterie. Un poids qui lui permet de passer largement sous la barre des 800 grammes de la nouvelle couche réglementaire française, à venir à l’automne 2018. Cela ne l’exempte pas du respect de la réglementation en vigueur depuis 2015, mais son pilote n’est pas obligé d’enregistrer l’appareil ni de passer une formation en ligne. Ni, et c’est beaucoup plus important, d’ajouter un système d’identification électronique à distance.
Son poids plume s’accompagne d’un faible encombrement. Ses bras se replient le long de son carénage central, ce qui lui permet d’être facilement glissé dans un sac à dos. Il est livré avec une pochette, que Parrot décrit comme une sorte de cocon, bien pratique pour le transport. À noter tout de même que la radiocommande pèse... près de 400 grammes. Mais la somme des deux reste légère : partir en randonnée avec l’Anafi est agréable ! Son autonomie est annoncée à 25 minutes par Parrot. En pratique, l’Anafi vole pendant 23 minutes environ. C’est très correct.
2 - Oui pour sa facilité de mise en route
Pour déplier l’Anafi, il suffit de tirer sur ses 4 bras, qui se mettent en place avec un clic rassurant. Une fois l'appareil posé au sol, une pression courte sur son bouton le met en route. La radiocommande, de son côté, s’allume automatiquement dès que son antenne est dépliée. Efficace ! Pour décoller, il faut utiliser un smartphone équipé de l’application Freeflight 6, pour appareils iOS et Android. La liaison entre le smartphone et la radio, appelée Skycontroller 3, s’effectue à l’aide d’un câble USB classique.
L’Anafi est prêt à décoller en moins d’une minute. Il est tout de même recommandé d’attendre encore quelques secondes, jusqu’à ce que l’indicateur GPS de la radiocommande et celui de l’Anafi passent au vert, signe que la position est correctement prise en compte par les deux, notamment pour opérer un retour automatique au point de décollage en cas de problème.
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