New York (AFP) - Le président élu des Etats-Unis Donald Trump s?est montré très ferme sur plusieurs dossiers-clés de son agenda conservateur, comme l?immigration ou l?avortement, tout en essayant d?apaiser les craintes suscitées par son élection dans de larges pans de la société américaine, dimanche lors d?un long entretien télévisé.
L'homme d'affaires, élu sur un discours populiste, a également cherché à établir une forme d?équilibre dans les premières nominations à son cabinet, en propulsant à deux postes-clés de son administration le président du parti républicain et son ancien directeur général de campagne, une personnalité très controversée.
"N'ayez pas peur", a-t-il lancé aux milliers de manifestants qui le défient quotidiennement dans plusieurs villes des Etats-Unis, lors d'une interview à la chaîne CBS.
Des milliers de personnes ont encore défilé à New York (nord-est) dimanche, après des dizaines de milliers samedi, à New York comme à Los Angeles (sud-ouest), et plusieurs milliers à Chicago (nord).
Il a également condamné les actes de violence et de harcèlement contre des minorités (musulmans, noirs ou hispaniques) qui, selon l'opposition démocrate et des associations, se sont multipliés depuis son élection.
"Je dirais (aux auteurs de ces agressions verbales ou menaces) ne faites pas ça, c'est terrible, parce que je vais réunifier ce pays", a-t-il expliqué, se tournant ensuite vers la caméra pour dire "arrêtez".
Au cours de cet entretien, le président élu, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a confirmé qu'il nommerait à la Cour suprême des juges anti-avortement et favorables au port d'armes à feu.
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