Paris (AFP) - Le groupe français de luxe Kering appliquera au 1er janvier les mêmes avantages en termes de congés maternité, paternité et adoption pour ses 38.500 salariés dans le monde, quelle que soit la législation en vigueur dans leur pays.
Les femmes représentent 60% des effectifs de Kering, ainsi que 50% des managers et 64% du conseil d'administration.
A partir du 1er janvier, dans les près de 60 pays où il est présent, Kering va généraliser un cadre social commun définissant congés maternité, paternité et adoption pour tous ses salariés avec une ancienneté d'au moins un an, indépendamment de leur situation personnelle.
"Nos collaborateurs sont au coeur de notre vision, notre activité et notre inspiration", et cette "politique constitue une avancée majeure en matière de parentalité dans de nombreuses régions du monde", souligne François-Henri Pinault, PDG du groupe, cité dans le communiqué publié mercredi.
Concernant le congé maternité, chaque collaboratrice va bénéficier de 14 semaines, rémunérées à 100% de son salaire - Kering complétant lorsque l'allocation versée localement par l'organisme social ou d'assurance est inférieure à la rémunération.
A titre de comparaison, aux Etats-Unis - où Kering compte quelque 5.400 employés - la loi fédérale prévoit 12 semaines de congé maternité, mais qui ne sont pas prises en charge intégralement au niveau salarial. A Hong-Kong (1.600 personnes employées), 10 semaines sont accordées, payées aux 4/5 du salaire, tandis que le Japon prévoit 14 semaines mais assurées aux 2/3 financièrement.
Dans certains pays cependant, la législation en vigueur accorde déjà plus de 14 semaines aux mères, comme en France avec 16 semaines. Dans ces cas-là, c'est la norme la plus avantageuse pour la salariée qui sera appliquée, précise Kering.
Un durée de quatorze semaines, payées à 100%, est également proposée par Kering pour le congé d'adoption, et concerne le/la partenaire de l'adoptant/e. Le groupe Kering fixe par ailleurs à cinq jours, payés 100%, le congé paternité/partenaire.