L'acteur de 45 ans se livre comme rarement dans Paris Match sur sa vie de famille. Comblé depuis la venue au monde de sa petite fille, il avoue être surpris d'avoir autant d'amour à lui accorder. Le manque d'affection de ses propres parents en serait l'explication.
Jean Dujardin ne se repose jamais sur ses lauriers. Le truculent acteur primé aux Oscars pour son rôle mémorable dans The Artist est omniprésent ces derniers jours. Il assure en effet la promotion de son prochain film en salle prochainement, Le retour du héros. Il partage l’affiche avec Mélanie Laurent. Lors de son passage sur le plateau de Quotidien, il a par ailleurs confirmé qu’un troisième opus de l’incontournable OSS117 était en prévision. De quoi ravir les fans de l’humour so french de l’ancien compagnon d’Alexandra Lamy. Mais c’est auprès de nos confrères de Paris Match que l’acteur a délaissé son opération de com’ pour évoquer, chose assez rare, sa vie privée et se confier notamment sur sa vie familiale. Depuis qu’il a rencontré l’ex-patineuse Nathalie Péchalat, le séduisant quadragénaire vit un nouveau conte de fée. Deux ans après l’officialisation de leur relation, il a eu son troisième enfant. Une fille, cette fois, prénommée Jeanne. D’ordinaire très discret sur ce sujet, il ouvre finalement les vannes. S’il reconnaît que ses deux aînés sont « des piliers », il assure que « le concept de fille c’est autre chose ». Et de s’enthousiasmer : « C’est… formidable ! L’amour qu’on donne, je ne savais pas qu’il pouvait être exponentiel, que ça prendrait tant de place, que ça enfle de jour en jour, de semaine en semaine ». Totalement gaga de sa petite dernière, Dujardin se ferait presque peur. « C’est complètement fou, je deviens débile », s’amuse-t-il à remarquer.
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S’il puise autant dans ses ressources dans son amour paternel, ce n’est sûrement pas dû au hasard. L’explication résiderait selon lui dans la façon dont lui-même a été éduqué. Il affirme ainsi prendre le contrepied de son père, qui ne lui a pas réservé autant d’attention quand il était enfant. « Je suis moins droit et autoritaire que mon père, assure-t-il. Je craque, je suis très affectueux ». Toutefois, il ne reproche pas ce petit manque d’affection à ses parents. Lui et ses trois autres frères ont semble-t-il été logés à la même enseigne, et aucun grief particulier n’est à retenir quant à la dose de sentiments avoués entre eux. « Sans doute que ça ne se faisait pas, que dans cette famille de garçons une forme de pudeur s’est installée, analyse le comédien. Peut-être même que ça m’a poussé à devenir ce que je suis ». Il y a néanmoins un point sur lequel il se veut intransigeant avec sa progéniture : les études. S’il avoue avoir été « différent, plus lent » que ses camarades à l’école, parfois même carrément cancre, Jean Dujardin attend de ses trois enfants de la discipline et de l’investissement. Jeanne, encore trop petite pour être scolarisée, n’échappera bientôt pas à la règle déjà imposée à ses demi-frères Simon (17 ans) et Jules (16 ans). « J’ai dit très tôt à mes gamins de bosser pour ne pas voir les mêmes problèmes que moi », lance-t-il. On ne peut pourtant pas dire qu’il a raté sa vie après l’obtention de son bac…
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