L'affaire remonte à la rentrée 2016. Mais la découverte faite par un internaute l'a relancée, mercredi 4 janvier. A Six-Fours-les-Plages (Var), des cours d'arabe dispensés dans l'école primaire Reynier ont semé la discorde. Des parents d'élèves les ont dénoncés, laissant entendre qu'ils étaient "obligatoires". Le Front national s'en est mêlé. Le maire s'y est opposé et a même mobilisé la police municipale. Les autorités ont fini par saisir la justice, qui a tranché.
Il s'agissait pourtant de cours facultatifs, donnés en dehors du temps scolaire par des intervenants étrangers, dans le cadre d'un dispositif vieux de quarante ans : les enseignements de langue et de culture d'origine (ELCO), précise Le Monde. Ces cours sont destinés aux élèves ayant des origines étrangères et portent sur la langue et la culture du pays de leurs ancêtres (l'Italie, l'Espagne, le Portugal, mais aussi l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la Turquie, ou encore la Serbie et la Croatie).
A l'échelle hexagonale, ils sont dispensés à 80 000 élèves environ par quelque 850 intervenants, chiffre le journal. Dispositif critiqué, les ELCO sont amenés à disparaître. Le gouvernement entend les remplacer sur trois ans, à partir de la rentrée 2016, par des enseignements de langue étrangère classiques, sur le temps scolaire, avec des intervenants de l'Education nationale, mais toujours facultatifs, indique Le Monde.
Franceinfo vous raconte cette polémique en quatre actes.
Acte 1. La photo d'un document est postée sur Facebook
Le 25 septembre, une mère de famille de Six-Fours-les-Plages publie sur Facebook la photo d'un document envoyé par l'école. Les parents d'élèves sont invités, s'ils le souhaitent, à inscrire leurs enfants à "un enseignement de langue arabe pendant la prochaine année scolaire" et à "retourner obligatoirement à l'école" le document, complété et signé.
"Devoir signer les (...) Lire la suite sur Francetv info