Ce mercredi 8 avril, Christian Quesada sera jugé par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, après avoir passé un an en détention provisoire. En raison du confinement, son procès se déroulera dans des conditions exceptionnelles.
Christian Quesada s’apprête à répondre de ses actes devant la justice. Le 27 mars 2019, le champion déchu des 12 Coups de midi était mis en examen et placé en détention provisoire pour « corruption de mineur » et « détention d’images pédopornographique ». Accusé d’avoir profité de sa notoriété pour aborder des adolescentes sur les réseaux sociaux, il aurait envoyé des photos intimes à plusieurs jeunes filles. Une perquisition menée à son domicile avait également révélé qu’il détenait des centaines d’images à caractère pédopornographique - dont celle du viol d’enfant de moins de dix ans - comme l’avait rapporté le procureur de la République Christophe Rode.
Christian Quesada jugé par visioconférence
La détention provisoire ne pouvant excéder la durée d’une année, Christian Quesada se présentera devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, ce mercredi 8 avril. Mais son procès se tiendra dans des « conditions particulières et inédites », comme l’explique une source judiciaire auprès du Parisien. Confinement oblige, l’ancien acolyte de Jean-Luc Reichmann sera jugé à huis clos et par visioconférence. Une décision qui ne réjouit pas vraiment la partie civile. « En raison de la crise sanitaire, celui qui a tant cherché la lumière sera jugé dans un huis clos total. La justice à rideaux fermés perd de sa fonction pédagogique », déplore Me Céline Astolfe, avocate de la Fondation pour l’enfance, dans les colonnes du quotidien.
Pour rappel, Christian Quesada avait déjà été condamné pour des faits de détention d’images pédopornographiques, de corruption de mineur et d’exhibition au début des années 2000. Selon l'article 227-23 du Code Pénal, il encourt une peine maximale de sept ans d’emprisonnement et une amende 100 000 euros « pour la diffusion de l'image ou de la représentation du mineur à destination d'un public non déterminé, un réseau de communications électroniques ». L’article 227-22 précise que « le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d’un mineur est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. »
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