Que ce soit pour des raisons écologiques, éthiques ou juste pour éviter le tout-chimique, les adeptes des cosmétiques bio sont de plus en plus nombreuses. Et aujourd'hui, même les marques non labellisées affichent leur volonté d'offrir des produits plus éthiques mais tout aussi chics. Entre green washing et véritable engagement, la plupart des groupes de cosmétiques ont intégré la dimension « durable » dans la fabrication de leurs produits. Qu'en est-il réellement ? Zoom sur des initiatives marquantes qui font du bien à la planète et à nous aussi.
La gestion des matières premières
Plantes, fleurs, eau, minéraux... La nature est une source privilégiée de matières premières pour les cosmétiques. Parce que sans biodiversité, la cosmétique ne serait plus. En effet, comme le précise Yvette James, directrice du développement responsable du groupe Clarins, "nous sommes à 100% dépendant de la nature, tant pour ce qui concerne nos actifs issus des plantes, que pour les emballages : le carton provient des forêts, les pots en verre, du sable, etc." D'où la nécessité pour les marques de veiller sur notre patrimoine naturel pour continuer à exister.
Et les initiatives se multiplient pour concilier développement durable et production de masse. Par exemple, la marque The Body Shop, pionnière de l'engagement écolo (pas de tests sur les animaux, matières premières végétales, etc.) et rachetée par L'Oréal en 2006, applique le principe Wood Positive : en pratique, il s'agit de planter plus d'arbres que ceux utilisés pour les packagings et d'utiliser le plus possible des matériaux recyclés.
Weleda, marque engagée s'il en est (bien qu'utilisant des produits bio et naturels, la marque n'est pas labellisée "bio"), tente de réduire les récoltes de plantes sauvages, en augmentant la part de plantes cultivées et si possible en privilégiant la culture biodynamique tout en assurant la protection de la biodiversité des sites de récolte des dites plantes sauvages...
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