A sept jours du début du festival de Cannes, Charlotte Gainsbourg se raconte dans les colonnes de M, le magazine du Monde. L'actrice à l'affiche des Fantômes d'Ismaël d'Arnaud Desplechin, revient sur sa carrière, notamment sur ses débuts au cinéma, sous les ordres de son père Serge Gainsbourg, dans le film Charlotte for ever.
Charlotte Gainsbourg sera l'une des stars françaises très attendues sur la croisette dans quelques jours. Elle y présentera Les Fantômes d'Ismaël du réalisateur Arnaud Desplechin (à qui l'on doit l'excellent Un conte de Noël, avec Catherine Deneuve et Mathieu Amalric), en ouverture du Festival de Cannes le 17 mai prochain.
Pour le magazine du Monde, M, ce vendredi, elle a accepté de revenir sur sa carrière d'éternelle jeune à l'écran. Cette jeunesse qui lui a valu des participations dans le clip Lemon Incest, en 1985, mais aussi dans le film réalisé par son père, Charlotte For Ever, un an plus tard, alors qu'elle n'était âgée que de 15 ans.
Elle garde un très mauvais souvenir de ce tournage, avec son père. D'après elle, c'était trop tôt pour s'investir dans une carrière encore balbutiante.
"Il me faisait aller trop loin, faire des choses qui me gênaient. C'était difficile. Je faisais la tête sur les couvertures de journaux, je ne voulais faire aucun effort, c'était ma manière de me préserver"
En fait, plus qu'une protection face au milieu du cinéma, qu'elle avait déjà conquise avec ce fameux César du meilleur Espoir féminin pour son rôle dans l'Effrontée, de Claude Miller, en 1985, c'était pour la jeune Charlotte Gainsbourg, le moyen de se rebeller face à ce père omniprésent, autoritaire, et loin d'être à irréprochable...
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