NOUS Y ÉTIONS - La diva québécoise remontait sur scène à Paris, vendredi 24 juin, pour 1h45 de live intense. Un show sur lequel planait l'ombre de son mari et manager René Angélil, décédé le 14 janvier.
Quand les lumières s'éteignent vers 21h05 et que résonnent les premières notes de Trois heures vingt, Bercy se fige. D'un coup, les milliers de fans sont transportés dans la basilique Notre-Dame de Montréal. Cachée en fond de scène pour dominer son émotion, Céline Dion entame son grand retour à Paris a cappella par la chanson diffusée le 22 janvier lors des obsèques de son mari René Angelil. Cela pourrait être plombant. C'est extrêmement émouvant.
«Un peu de nous, un rien du tout, pour tout se dire encore ou bien se taire...», la jeune veuve (48 ans) apparaît en haut de la scène dans un halo blanc. Elle descend vers la foule en lui envoyant un discret baiser. Bercy en délire hurle: «On t'aime Céline!!!» La main sur le cœur, elle enchaîne avec Encore un soir, le premier extrait signé Jean-Jacques Goldman de son prochain album francophone attendu à la rentrée. Là encore, une prière amoureuse dédiée à son cher René avec en fond d'écran, une montre gousset qui se balance.
Elle ne demande pas «grand-chose, rien qu'une pause, que le temps, les horloges se reposent. Et caresser un baiser juste un baiser». Le texte s'affiche en noir et blanc sur un immense panneau qui descend vers le parterre. Debout, la salle reprend le refrain en cœur. Elle ferme les yeux puis le regard brillant, écarte les bras comme pour mieux absorber l'amour du public. Bercy a été conquis en un quart de tour.
Les Red Heads, ses fans purs et durs, lui ont préparé quelques surprises
Assis dans le bloc N au plus près de la scène, ses fans purs et durs, les Red Heads agitent en rythme des ballons au-dessus de leurs têtes. Rouge pour l'amour. Blanc pour le deuil. C'est la première des surprises qu'ils ont préparées pour «Céline».