Selon une étude menée par Microsoft, 41 % des utilisateurs d'assistants domestiques se méfient de leurs appareils pour des motifs de vie privée et d'écoute passive.
Selon une étude menée par Microsoft, 41 % des détenteurs d'assistants domestiques de type Google Home ou Amazon Echo, pour ne citer qu'eux, seraient peu confiants quant à la garantie de leur vie privée.L'enquête de la multinationale, réalisée main dans la main avec Bing Ads Marketing et effectuée dans cinq pays (Inde, États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie et Inde), rapporte en effet que les propriétaires d'assistants vocaux s'inquiètent, notamment de la possibilité d'être mis sur écoute. Une étude qui surgit alors qu'Amazon vient de se faire épingler par Bloomberg pour avoir écouté ses utilisateurs à travers ses salariés…
Comme pour se rassurer, Microsoft explique dans un communiqué : “Nous sommes à un carrefour où la confiance est la clé pour libérer tout le potentiel des technologies vocales. Nous avons connu cette appréhension auparavant. Les débuts d'Internet ont également posé des problèmes…”
Outre cette inquiétude, toujours selon l'enquête, 81 % des propriétaires d'assistants domestiques déclarent en être “plutôt”, voire “très” satisfaits. Par ailleurs, plus de la moitié des personnes sondées estiment que ces appareils les aideront à effectuer des achats dans les cinq prochaines années : “Les consommateurs sont et seront toujours attirés par la rapidité et l'efficacité”, analyse Microsoft.Cette étude indique que le marché mondial n'est pas si mûr pour accueillir des assistants vocaux dans tous les foyers, mais tendrait en tout cas à l'être. C'est du moins ce que semblent nous prouver les chiffres : selon une étude de Strategy Analytics, la vente des assistants a crû de 95 % durant le dernier trimestre 2018, soit 86,2 millions d'enceintes vendues dans le monde. Pour l'heure, l'Amazon Echo est toujours en tête du classement des assistants les plus populaires, suivi de près par le Google Home.
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