La semaine dernière, le groupe franco-belge Altifort avait fait savoir n’être finalement pas en mesure de reprendre le site de Saint-Saulve, dans le Nord.
L’avenir d’Ascoval est de nouveau en suspens. Mais alors que le groupe franco-belge Altifort, qui devait reprendre le site, s’est finalement désengagé la semaine dernière, l’Etat a décidé de donner un nouveau délai pour trouver un repreneur à l’aciérie de Saint-Saulve (Nord).
« Oui, le sujet est difficile » et « les chances de réussite ne sont pas garanties »,a expliqué Bruno Le Maire, mardi 26 février. Le ministre de l’économie participait, le matin, à une réunion au ministère avec les représentants des salariés et le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand. Mais, a-t-il insisté, « Ascoval est une belle aciérie, Ascoval est un outil de production moderne, compétitif, Ascoval a des commandes. Ça vaut le coup de se battre ».
Altifort a « trompé les salarié, les élus et l’Etat »
L’aventure Altifort, elle, est bel et bien terminée : « J’ai demandé à Altifort de cesser toute participation au dossier » et de « se retirer de toute possibilité de reprise d’Ascoval », a déclaré le ministre. Ce dernier a estimé que le groupe franco-belge avait « trompé les salariés » mais aussi « les élus locaux et l’Etat ».
« On repart de zéro », a souligné Bruno Kopczynski, porte-parole de l’intersyndicale d’Ascoval. « On sait qu’il y a des marques d’intérêt. Il faut se remonter les manches », a-t-il ajouté, en estimant que le « message » était désormais « clair » pour les éventuels repreneurs.
La semaine dernière, Altifort avait fait savoir n’être finalement pas en mesure de verser les quelque 35 millions d’euros promis pour financer la relance du site.
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