La fusion souhaitée par Alstom et Siemens inquiète la Commission européenne, qui craint une hausse des prix pour les consommateurs.
Une fusion sous haute tension. Le fabricant de TGV français Alstom et l'Allemand Siemens sont dans le viseur de la Commission européenne. Elle pourrait s'opposer au rapprochement des deux géants européens. En fusionnant, les deux entreprises seraient en situation de monopole, contraire aux règles de la concurrence. Selon la Commission, les prix pourraient donc augmenter.
L'arrivée chinoise sur le marché
Une situation inacceptable, comme l'explique le spécialiste François Lévèque, selon qui "la Commission européenne s'intéresse surtout aux effets sur les consommateurs, et non pas aux effets sur l'ensemble de la société, en terme de politique industrielle ou encore sur l'emploi". Les géants des rails européens doivent pourtant faire face à la concurrence chinoise, qui pèse deux fois plus gros qu'Alstom. La Commission européenne devrait rendre sa décision concernant cette fusion d'ici le 18 février.
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