Avec deux projets de loi importants sur la moralisation de la vie politique et la réforme du code du travail par ordonnances, en plus des autres projets de loi plus techniques, les députés auront siégé trente-sept jours lors de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale (débutée le 4 juillet et achevée le 9 août).
Une session plus longue que d’habitude, puisque les sessions estivales au sein du Palais-Bourbon durent généralement moins d’un mois.
La session extraordinaire estivale la plus longue depuis 2002
Plus de scrutins publics et plus de participation…
Durant cette session estivale plus longue qu’à l’accoutumée, le nombre de scrutins publics (c’est-à-dire validé par un boîtier électronique nominatif), d’ordinaires réservés à l’adoption des textes, a été multiplié : 117 scrutins publics ont eu lieu, soit quatre fois plus que la moyenne des cinq années précédentes. Un chiffre qui s’explique notamment par de multiples demandes de scrutin public provenant des présidents de groupe – notamment d’opposition – dans une Assemblée renouvelée où les votes à main levée ont plusieurs fois occasionné des incertitudes quant à la précision du résultat.
Un record de scrutins publics lors de la session 2017
On peut également noter que la participation des députés aux scrutins publics s’améliore de vingt points par rapport à la participation de la première session de la XIVe législature, en 2012. Quasi un député sur deux, en moyenne, a pris part aux scrutins publics.